Le petit chemin de sable
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Photo perso des fameuses vacances...

                

               Le petit chemin de sable : roman

                       

                                Ma toute première fois...

            Un jour... alors que j’avais déjà rentré dans l’ordinateur tous mes écrits et que

        la hernie discale me faisait osciller entre l’ennui, les idées morbides et la folie furieuse,

je me suis mis devant la toile blanche et j’ai frappé...

           Arrivée à la ligne 49, dérangée dans mon rêve éveillé par le changement de page,

  je me suis arrêtée pour regarder où j’étais, comme un slider...

Sur quelle planète, dans quel monde, à quelle époque... ?

     Eh bien, vous n’allez pas le croire : j’avais atterri sur une plage au bord de la mer !

                 Là où j’avais passé, seule, une semaine de vacances deux ans auparavant.

J’ai retourné mon texte dans tous les sens, cela pouvait être le début d’un roman de science fiction...

Mais aucune idée directrice ne m’est venue... alors j’ai enchaîné sur les vacances...

Au moins j’étais en terrain connu... après avoir été G.O. au club Med et

chanteuse pendant des années dans tous les Villages Vacances de France et de Navarre

j’en connaissais bien l’ambiance, alors pour ma toute première fois il me fallait être modeste.

J’ai construit mon livre comme je compose mes chansons.

au lieu de 7 couplets, ce serait 7 chapitres.

Ça ressemblait un peu à une création du monde...

mais je ne savais pas du tout ce qui allait arriver pendant ces 7 jours... je les ai vécus au jour le jour. 

Ce n’est qu’après... longtemps après...

après en avoir terminé, alors que je cherchais un titre... j’eus comme une réminiscence :

une chanson grecque de Mikis Théodorakis sur un texte du poète Georges Séféris.

Je l’avais traduite à l’époque (je parlais grec couramment quand je chantais à Athènes).

C’était cela. Mon livre ne parlait que de cela.

L’inconscient de l’écriture vous réserve des surprises... et vous révèle bien des secrets...

 

             Quand il a fallu donner des prénoms à mes personnages, j’étais très embarrassée :

je décrivais souvent des personnes que j’avais connues et il me semblait impossible de changer

leur prénom sans changer leur identité : une personne est un tout dont on ne peut rien retrancher.

Alors, dans la mesure du possible, je les ai gardés.

                         Pour certains, j’ai permuté les professions, les sexes et les générations.

Enfin, j’ai fait ce que tous les écrivains doivent certainement faire...

En ce qui concerne mon père et ma mère, j’ai choisi les prénoms des deux écrivains qui comptent

le plus pour moi et dont quelque part je me sens la fille. Non pas au niveau de l’écriture... !

je suis beaucoup plus modeste... mais au niveau de l’éducation culturelle...

« Le marin de Gibraltar » et « Le mythe de Sisyphe » étaient mes références de jeunesse. 

     J’ai donc choisi Marguerite... Duras et Albert...Camus,

                                   en toute simplicité...

        Marco est à Polo ce que la Chine est à Cathay…

         Quant au personnage de Chavez, j’ai emprunté son nom à un compagnon de Billy-the-Kid…

              …qui l’aide à s’évader… mais je l’ai inventé presque de toute pièce…

     …il a tout de même rendu jaloux l’homme de ma vie...

 

Où mène donc le Petit Chemin de Sable à la fin de ces 7 jours fondateurs ?

                                                 ... vous le saurez... quand un éditeur intrépide... éditera mon livre...

 

 

 

 

Il faut désembourber l’avenir.

                       V. Maïakovsky

 

On a coutume de dire

Que la vie est dure

Moi, j’me bats pour le futur

Quelle aventure !

                                 Ménélik

 

Détail : Le Flutio, du Rêve de Douanier Rousseau

 

                    LE PETIT CHEMIN DE SABLE

         

          Au bord d’une petite plage secrète, Cathay découvre le vide

fertile de la vacance, loin de Marco son explorateur.

          Elle rencontre Chavez et retrouve avec lui ses terres intérieures,

oubliées, perdues, ses larges espaces vierges et libres.

          Une poignée d’humains vont mêler leur histoire à la leur, le temps

d’une semaine. Sept jours durant lesquels chacun empruntera...

      ... LE PETIT CHEMIN DE SABLE en quête de ce qui le fait vivre :

le domaine profond et sauvage qui semble interdit depuis toujours,

le domaine de la liberté et du désir, où se tient la vérité de l’être.

          La victoire ne sera pas forcément au bout du chemin, mais c’est

pourtant de là que semble venir la lumière, là où se lève déjà l’aube

des temps nouveaux.

 

         Sto Periyali de Georges Seferis  -poète grec- prix Nobel 1963

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Sur la petite plage secrète et blanche comme une colombe

Nous avons eu soif à midi mais l’eau était saumâtre

 

Sur le sable blond, nous avons écrit son nom

Mais le vent a soufflé si bien qu’il a effacé le dessin

 

Avec quel coeur, avec quel souffle, quel désir et quelle passion

Avons-nous pris notre vie, erreur ! alors nous avons changé de vie...

 

Traduit maladroitement par Annie Nobel...

                                            ...c’est beaucoup plus beau en grec...

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